Le christianisme et l'homosexualité : Quelques perspectives de l'Adventiste du septième jour 
David Ferguson, Fritz Guy, et David Larson, éditeurs, Forum adventistes, Roseville, CA (USA): 2008--370 pages; prix en $ 19.95

— Compte rendu par Reinder Bruinsma, Pays-Bas

L'homosexualité est l'un des problèmes les plus difficiles auxquels l'église SDA est confrontée aujourd'hui. C'est un sujet qui présente de nombreux aspects. Tout d'abord l'aspect théologique : que dit la Bible à ce sujet ? Comment peut-on expliquer les parties de la bible qui traitent de l'homosexualité ? Mais en dehors de ces questions, il y a beaucoup d'autres aspects. Comment l'Église traite-t-elle ses membres homosexuels ? L'église peut-elle leur offrir un emploi/les maintenir dans leur emploi ? L'opinion publique joue également un rôle constant. Que pense le monde extérieur d'une église qui a apparemment de grandes difficultés avec les homosexuels parmi ses membres ? C'est un fait qu'il y a beaucoup d'adventistes homosexuels du septième jour et c'est aussi un fait qu'ils sont confrontés à beaucoup d'incompréhension et même d'hostilité, également (même) au sein de l'église.

Le point de vue officiel de l'Église se trouve dans quatre déclarations publiées ces dernières années. En résumé, elles disent qu'il est clair que l'église accueille tous ceux qui ont une orientation différente de celle de la majorité, mais en même temps, elle déclare qu'ils ne sont pas autorisés à pratiquer cette autre orientation. La sexualité, dit-elle, doit s'inscrire dans le cadre d'une relation formalisée, monogame et permanente entre un homme et une femme, et ceux qui ne vivent pas dans une relation matrimoniale ne peuvent vivre que dans le célibat.

Récemment, l'organisation adventiste indépendante Adventist Forum (qui publie également le magazine Spectrum) a publié un certain nombre d'essais sur de nombreux aspects importants de l'homosexualité au sein de l'Église adventiste. Plusieurs personnes qui sont adventistes et homosexuelles ou qui ont un lien de parenté avec elles, y ont contribué. À côté d'une section biographique, il y a une section qui traite d'un certain nombre de perspectives biomédicales. Dans la partie suivante du livre, la contribution du professeur Ronald Lawson, un professeur de sociologie américain, homosexuel et adventiste, revêt une importance particulière. Il offre un résumé documenté exceptionnel sur la façon dont l'Église adventiste a traité l'homosexualité au fil des ans.

Bien évidemment, de nombreux lecteurs seront particulièrement intéressés par l'étude de la quatrième partie du livre. Dans cette partie, quatre théologiens adventistes prennent la parole. Leur vision de ce que la bible dit de l'homosexualité varie beaucoup d'une personne à l'autre. D'une part, deux d'entre eux avancent que la bible elle-même ne connaît pas l'existence de la variation de l'orientation sexuelle, mais qu'elle parle simplement du comportement homosexuel des hétéros. L'un des autres théologiens est très clair dans son jugement : la bible ne laisse aucune place aux comportements homosexuels. La décision semble être la façon dont on interprète les textes bibliques qui traitent de l'homosexualité. Dans la cinquième et dernière partie du livre, certains aspects sociaux et pratiques sont évoqués.

Ce livre peut être très utile à ceux qui veulent mieux comprendre ce qu'est l'homosexualité et comment un chrétien doit la traiter. Dans ce domaine, un autre livre récemment publié peut également être utile : La "Flamme de Yahvé" de Richard M. Davidson : Sexuality in the Old Testament" (Peabody MS (USA : Hendrickson Publishers, 2007), 844 pages ; prix 29,95$. Ce livre peut être commandé sur http://www.amazon.com/. De plus amples informations sur les adventistes et l'homosexualité sont disponibles sur le site web de l'organisation Kinship, une organisation internationale d'homosexuels adventistes qui compte plus de 1000 membres.

Voir http://www.sdakinship.org/. Les documents officiels de l'Église adventiste se trouvent sur le site de la Conférence générale http://www.adventist.org/ (cliquer sur Adventist Beliefs).

Traduction: Ruud Kieboom
Reinder Bruinsma a été président de la conférence néerlandaise SDA-Union. Il a pris sa retraite en 2007

Le christianisme et l'homosexualité : Quelques perspectives de l'Adventiste du septième jour 
David Ferguson, Fritz Guy, et  David Larson, rédacteurs, Forum adventistes, Roseville, CA (USA): 2008--370 pages; prix $ 19.95

— Compte rendu par David Potter, Australie

Les relations entre les personnes du même sexe sont-elles naturelles ? Les homosexuels et les hétérosexuels méritent-ils un traitement égal à l'église ? La préférence sexuelle est-elle choisie, ou est-elle déterminée biologiquement ? Les textes du Lévitique 18 et 20 sont-ils des lois morales intemporelles qui s'appliquent aussi bien aux chrétiens qu'à Israël ? Les commentaires de Paul sur les relations "contre-nature" (Romains 1) couvrent-ils toutes les relations homosexuelles, ou seulement les pratiques perverses des païens impies ? Ces questions et bien d'autres sont abordées dans ce livre.

La plupart des 18 articles du livre ont été présentés lors d'une conférence organisée en 2006 par Seventh-day Adventist Kinship International, une organisation créée dans les années 1970 pour soutenir les adventistes gays et lesbiennes. Huit d'entre eux ont été rédigés par des universitaires de l'Église actuelle. La plupart remettent en question certains aspects de la position traditionnelle de l'Église sur les relations entre personnes du même sexe. Le lecteur est confronté à deux défis : premièrement, évaluer correctement le corpus croissant de littérature qui suggère que l'homosexualité est une prédisposition et non un choix ; et deuxièmement, réexaminer ce que Paul dit réellement dans Romains 1.

La première partie est biographique et elle présente les histoires de Sherri Babcock, l'arrière-arrière-petite-fille de l'un des fondateurs de l'Atlantic Union College, de Leif Lind, ancien pasteur et missionnaire de la SDA, et de Paul Grady, fils d'un pasteur, missionnaire et administrateur de l'église. Tous les trois sont homosexuels. Selon Leif Lind, sortir du placard a été "la chose la plus difficile que j'ai jamais faite". Lind a perdu son mariage, sa carrière, son respect et son acceptation dans l'église - un prix terriblement élevé. Mais il fallait qu'il soit honnête sur ce qu'il était. Qui choisirait de s'opposer à tout et de rendre la vie aussi difficile que possible si c'était vraiment une question de choix ou de "préférence" sexuelle ? Je ne connais pas beaucoup de gens", écrit Lind.

La deuxième partie examine les perspectives biomédicales. Les recherches continuent de suggérer que l'homosexualité a une prédisposition génétique et qu'elle est biologiquement déterminée, une conclusion à laquelle on a largement résisté. L'un des derniers obstacles a été levé en 1973, lorsque l'Association psychiatrique américaine a déclaré de manière inattendue que l'homosexualité n'était pas une maladie. Comme le demande Fulton, si l'homosexualité n'est ni un choix ni une maladie, comment l'église va-t-elle gérer son préjugé anti-homosexuel?

La troisième partie présente les résultats de la science du comportement. À maintes reprises, les ministères du changement ont échoué. L'église qui s'est appelée "l'église bienveillante" et "l'église accueillante" n'a pas donné de preuves de ces affirmations dans son traitement des membres et des travailleurs homosexuels, dont la plupart ont été contraints de vivre une vie profondément enfermée et solitaire. Sortir du placard risque de provoquer l'ostracisme et le licenciement. Manifester de la sympathie, cela signifie être traité avec hostilité.

L'église a tenté de prendre ses distances avec l'organisation Seventh-day Adventist Kinship International lorsqu'en 1987, la Conférence générale a déposé une plainte pour "violation de marque". L'église a perdu. Plus tard, en 1994, le comité d'administration de la CG a voté que le personnel de la CG ne devait pas parler aux rassemblements d'homosexuels. Comme le note Lawson, la position officielle de l'église devenait davantage polarisée à une époque où les tribunaux reconnaissaient l'égalité des personnes homosexuelles et hétérosexuelles.

La quatrième partie examine les perspectives de la Bible et de la théologie. Jones écrit : "Romains 1:24-27 contient la seule considération de fond de la Bible sur la conduite homosexuelle". Mais ce n'est pas une discussion complète. Il s'agit d'un commentaire préliminaire qui sert à introduire la thèse de Paul selon laquelle les Juifs et les Gentils sont également perdus dans le péché et ont besoin du salut. Ceux qui lisent littéralement les passages 18 et 20 du Lévitique présentent une perspective préformée qui déforme le message de Paul. L'homosexualité n'est pas la question centrale dans Romains 1. Par ailleurs, en discutant de l'homosexualité, il n'est pas évident que l'horizon conceptuel de Paul et le nôtre coïncident. En effet, il y a eu une grave confusion des catégories.

Pour Guy, "c'est l'ensemble de l'Écriture qui est proprement la "règle de la foi et de la pratique"". L'application de ce principe l'amène à conclure que "les Écritures ne condamnent dans aucun cas l’amour entre personnes du même sexe". L'interprétation littérale du Lévitique par Gane ne lui permet pas d'entretenir des vues favorables aux homosexuels. Néanmoins, il conclut que l'église a un certain travail à faire pour se rétablir comme "l'ami de confiance plutôt que l'ennemi des pécheurs". Rice note avec approbation que ces dernières années, l'église est "devenue plus ouverte à la complexité de la sexualité humaine et disposée à envisager des réponses plus utiles.”

La cinquième partie contient quatre articles sur les perspectives sociales chrétiennes, dans lesquels les auteurs poussent l'église vers plus d'équité et de compassion, afin qu'elle devienne la communauté "juste, ouverte et attentionnée" qu'elle devrait être. "Dieu accorde une valeur énorme à la liberté humaine". Nous ne devons pas en faire moins.

Nous avons tous nos réponses. Peut-être sont-elles bien informées ; d'un autre côté, elles pourraient être entachées de préjugés ou d'un mauvais usage des Écritures. Quel que soit votre point de vue actuel, ce livre vous informera et mettra au défi votre compréhension.

Le christianisme et l'homosexualité : Some Seventh-day Adventist Perspectives est un recueil d'essais traitant des questions de plus en plus importantes liées aux personnes ayant une orientation homosexuelle et à la manière dont les églises chrétiennes se comportent avec elles.

Le livre est édité par David Ferguson, Fritz Guy et David Larson et il est le fruit d'une collaboration entre SDA Kinship, International (une organisation de soutien aux adventistes homosexuels) et le Kinship Advisory Board [Conseil consultatif du Kinship] (un groupe de dirigeants adventistes hétérosexuels formé pour conseiller et diriger SDA Kinship).

Le sous-titre du livre est important. Les auteurs sont tous issus de la perspective de l'Adventiste du septième jour (SDA). Cela ne signifie pas qu'ils écrivent à partir d'une position officielle du SDA. En fait, une grande partie du livre peut mettre les responsables du SDA mal à l'aise. Il est publié par le Forum Adventiste - une organisation indépendante du SDA qui encourage une communication et une réflexion ouvertes parmi ses membres. 

Le christianisme et l'homosexualité : Quelques perspectives de l'Adventiste du septième jour 
David Ferguson, Fritz Guy, et  David Larson, rédacteurs, Forum adventistes, Roseville, CA (USA): 2008--370 pages; prix $ 19.95

— Compte rendu par Steve Parker, Australie du Sud

Le christianisme et l'homosexualité ont une structure intéressante (voir le schéma), que j'aimerais commenter car je pense qu'elle est très importante. Remarquez l'emplacement des perspectives bibliques et théologiques. La plupart des chrétiens conservateurs voudraient placer la Bible et la théologie au début du livre et filtrer toutes les autres perspectives à travers son objectif. Cependant, les éditeurs de ce livre reconnaissent peut-être que placer la Bible au début de la discussion détruirait toute chance d'une enquête ouverte sur le sujet de l'homosexualité.

Je ne pense pas qu'il y ait le moindre doute sur le fait que la majorité des chrétiens supposeraient que la Bible condamne carrément l'homosexualité. Partant de cette prémisse, une grande partie de ce dont parle ce livre serait écartée d'emblée. Cependant, en adoptant l'approche qu'ils ont adoptée, les éditeurs nous mènent au texte après avoir examiné toute une série de documents extra-bibliques qui nous font réaliser que le texte a peut-être besoin d'être lu à nouveau et que nos conceptions traditionnelles doivent être rigoureusement critiquées. Permettez-moi de vous présenter le cheminement que les éditeurs nous font faire - en tout cas, tel que je le lis.

1. Perspective autobiographique. Au tout début du livre, nous sommes présentés à des personnes réelles qui ont eu une expérience directe de la vie avec une orientation homosexuelle ou qui sont liées à quelqu'un qui en a eu une. Cette première section du livre nous fait prendre conscience du degré de douleur et de souffrance que ressent une personne ayant une orientation homosexuelle. Quoi que l'on puisse penser de l'homosexualité, la réalité est que la question n'est pas une question théologique abstraite qui n'affecte pas de vraies personnes. La personne qui vit avec une orientation homosexuelle doit soit garder son expérience pour elle, en luttant pour accepter ce que l'église qualifie généralement de péché, soit souffrir d'une culpabilité intense pour être différente ou ne pas être capable de "surmonter" son "péché".
   
   
2. La personne ayant une orientation homosexuelle peut également "faire son coming out" et partager son combat avec les autres. Souvent, cela entraîne l'isolement, l'exclusion, des abus émotionnels (et souvent physiques) ou une " rééducation " infructueuse de la part de ceux qui prétendent pouvoir y remédier. Les amis et la famille de la personne sont également touchés de diverses manières douloureuses alors qu'ils s'efforcent de faire face à ce qu'ils considèrent souvent comme une anomalie, une perversion ou un comportement condamnable. 
   
   
3. En situant l'ensemble de la discussion dans le contexte de l'expérience personnelle, le lecteur est obligé de personnaliser la question. Le débat théologique porte, dans ce cas, sur des personnes réelles. Quelle que soit notre opinion sur l'homosexualité, il est impossible d'ignorer le fait que Jésus nous enseigne à aimer notre prochain comme nous-mêmes. 
   
   
4. Nous sommes ensuite amenés à la perspective biomédicale. Pour ceux qui sont bien informés, il n'y a pas de surprise ici. Il y a de plus en plus de preuves qu'il existe une prédisposition biologique à une orientation homosexuelle qui n'a rien à voir avec le choix. Un grand nombre de chrétiens veulent éviter cette réalité, mais ils ne peuvent pas l'éviter.
   
   
5. Beaucoup de gens font grand cas du fait que l'homosexualité a été retirée du DSM, abréviation en anglais (le manuel de diagnostic psychiatrique) en réponse à une action politique. Ce qu'ils ne réalisent pas, c'est que l'homosexualité a été incluse à l'origine dans le DSM sans aucune base scientifique. Un chapitre de cette section raconte cette histoire et la lecture est très intéressante. 
   
   
6. La troisième partie de l'ouvrage examine les perspectives des sciences du comportement. Les chapitres qui composent cette partie traitent des expériences psychologiques et sociales des adventistes du septième jour gays et lesbiens, tout en se demandant si la dénomination SDA est à la hauteur des idéaux qu'elle défend en tant qu'église accueillante et bienveillante. L'évaluation n'est pas bonne, c'est le moins qu'on puisse dire.
   
   
7. Ce n'est qu'après avoir traité des réalités de l'expérience et de la science que le livre se tourne vers les Écritures et la théologie. Il est désormais difficile de ne pas être convaincu qu'une grande partie de ce qui était connu sur l'expérience homosexuelle doit disparaître. Mais que dit la Bible sur le sujet et comment dit-elle être lue ? Cette section, à mon avis, est la plus controversée du livre et est susceptible de provoquer la plus grande attention. 
   
   
8. Cette section propose une autre compréhension de l'enseignement de la Bible sur l'homosexualité, la plus significative étant que les auteurs bibliques ne savaient rien de ce que nous savons, à notre époque, sur l'orientation sexuelle. Toute référence au comportement homosexuel dans les Écritures se produit dans un contexte où des actes immoraux sont accomplis et où les relations sont dénaturées. (Un auteur suggère de manière peu convaincante qu'il existe en fait des exemples positifs de relations homosexuelles dans la Bible. Cet auteur lui-même admet que son point de vue est hautement spéculatif).
   
   
9. L'argument est que les actes homosexuels dans le cadre de relations monogames, mutuellement bénéfiques et engagées à long terme ne sont tout simplement pas abordés dans la Bible. Nous devons plutôt suivre des trajectoires d'interprétation similaires à celles de l'esclavage et du traitement des femmes. Nous devons accepter que pour un pourcentage de la population, l'orientation homosexuelle est normale. Plutôt que d'essayer de les "guérir" de cette orientation, nous devons l'accepter et nous concentrer sur le développement des bases et des paramètres moraux sur lesquels des partenariats sains peuvent être formés entre partenaires de même sexe.
   
   
10. Parmi toutes les réponses à la fin de chaque partie, la réponse de Richard Rice dans cette partie est probablement la plus critique. C'est comme si les autres sections du livre présentaient des idées qui sont fondamentalement indiscutables - il est difficile de discuter avec l'expérience personnelle ou la science. Mais il est évident qu'en ce qui concerne les Écritures, un travail énorme doit être fait pour développer une compréhension meilleure, plus profonde et plus large du texte que ce que nous avons fait jusqu'à présent. 
    
    
11. La dernière partie du livre est consacrée aux perspectives sociales chrétiennes. Partant de la perspective des SDA qui sous-tend l'ensemble du livre, cette section s'interroge sur la manière dont les SDA devraient se situer par rapport au développement de la politique publique en matière d'homosexualité. Ce que signifie être pasteur d'une personne homosexuelle dans l'église ? Comment évaluer la politique publique ? En quoi consiste une sexualité biblique ? Dans quelle mesure l'enseignement biblique sur l'amour implique-t-il ce à quoi pourrait ressembler un mariage homosexuel ? Ce sont quelques-unes des questions difficiles abordées dans cette partie du livre.

En lisant le christianisme et l'homosexualité, on peut faire un voyage instructif et provocateur. J'ai beaucoup appris en lisant ce livre. Et les réponses à la fin de chaque chapitre ont apporté des contre-arguments sensibles aux éléments des chapitres précédents.

Ce livre soulève probablement plus de questions que de réponses. Toutefois, il est urgent que les questions soient posées et discutées. Tant d'homosexuels chrétiens, hommes et femmes, souffrent profondément à cause de l'incompréhension, des préjugés et des traitements démoralisants.

Bien que le livre Christianisme et homosexualité soit clairement écrit dans la perspective du SDA. Il est d'une grande utilité pour tout chrétien qui considère cette question importante. Les meilleurs livres apportent une meilleure compréhension en remettant en question notre façon de penser, en nous poussant au-delà de nos perspectives actuelles limitées, en suscitant des discussions et en nous rappelant que la liberté et la grâce de l'évangile sont les principes centraux de notre foi qui devraient guider tout ce que nous faisons. Si ce sont là les critères d'un bon livre, alors le christianisme et l'homosexualité est un bon livre. Cependant, ce n'est pas seulement un bon livre - c'est un appel urgent aux lecteurs à quitter les pages et à se tourner vers nos frères et sœurs qui luttent pour trouver comment vivre leur foi tout en faisant l'expérience d'une orientation sexuelle qui n'a pas été choisie mais qui définit en grande partie leur identité. Nous sommes tous invités à aimer nos frères et sœurs homosexuels comme le Christ nous a aimés.

Steve Parker, Morphett Vale Church, Adelaide, South Australia